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lundi 28 mars 2011

Critique de l'article des nouvelles calédoniennes sur l'accessibilité


Le 17 Mars est paru l'article "Le handicap a droit de cité" dans les Nouvelles calédoniennes.
L'équipe du DEFIPS trouve que c'est une avancée significative concernant les nouveaux aménagements de la ville en matière d'accessibilité. Néanmoins nous pensons que le chemin sera long est parsemé de grosses marches difficile d'accès... En effet le groupe t'apporte quelques critiques qui te feront douter de ces jolis discours officiels:


Par rapport à notre voyage en Nouvelle-Zélande nous remarquons qu'il y a un retard très important au niveau de l'accessibilité dans la ville et qu'il va falloir beaucoup de temps et d'argent pour se mettre à la page.


Nous nous demandons donc pourquoi il n'y a pas de loi qui régisse les normes de construction en matière d' accessibilité pour les personnes à mobilité réduite dans les nouvelles constructions urbaines de Nouméa.


La ville a bien construit certaines signalétiques pour aider les personnes en situation d' handicap mais il faudrait que les personnes chargées de ces aménagements (services techniques)  puissent profiter des conseils  de professionnels du handicap (ergothérapeutes voir PMR) directement sur le terrain. 
Combien d'aménagements réalisés ne conviennent pas à causes de détails? (ex: rampe de trottoir trop à pic : la personne qui la construite devrait la tester avec un fauteuil, vidéo gag assuré!lol.)  



La commission communale accessibilité des personne handicapés ( CCAPH ) apporte beaucoup de choses à travers son travail et ses débats mais une question se pose : quelle est l'influence de la CCAPH sur les décisions du conseil municipal de la ville. Est-ce que son avis est pris en compte ?
exemple : la commission a fait remonter la problématique du cinéma de Nouméa qui ne peut accueillir qu'une PMR par salle (la grosse honte...) et rien à bougé! Plein d'autres exemples pourraient être cités...

La commission est un organisme qui propose beaucoup de projets pour améliorer la vie des personnes porteurs d'un handicap. Mais comment les financer avec une enveloppe qui s'élève à seulement 21 millions de francs. Pour certaines personnes ce montant paraît dérisoire par rapport à la somme de travail et d'aménagement à effectuer.

Pour finir, nous restons dubitatif sur la volonté de politique à avancer rapidement dans le domaine de l'accessibilité...